Bulletin de veille : news économiques

Honda va construire une quatrième usine de motos en Indonésie, Infos / Conseils valeurs – Investir.fr
http://www.investir.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/honda-va-construire-une-quatrieme-usine-de-motos-en-indonesie-415478.php

  • Honda va construire une quatrième usine de motos en Indonésie TOKYO, 13 mars (Reuters) – Honda a annoncé mardi que sa coentreprise indonésienne allait consacrer 3.100 milliards de roupies (262 millions d’euros) à la construction d’une nouvelle usine de scooters, augmentant ainsi d’un quart ses capacités de production, à 5,3 millions d’unités, dans le troisième marché mondial des deux roues.Le constructeur japonais, qui fabrique et vend des motos en Indonésie via une coentreprise avec Pt Astra International , veut ainsi distancer Yamaha, son concurrent le plus direct en Indonésie.

Cocoa exports drop in January, February | The Jakarta Post
http://www.thejakartapost.com/news/2012/03/13/cocoa-exports-drop-january-february.html

  • Indonesian cocoa bean exports from January to February 2012 stood at only 4,000 tons, a sharp decline from the 40,000 tons achieved in the same period last year
  • because of poor weather conditions
  • Askindo previously estimated this year’s cocoa production would at least reach 500,000 tons
  • the export downfall is due to the progressive implementation of export taxes.

American investor interested in building seaport in Jambi | The Jakarta Post
http://www.thejakartapost.com/news/2012/03/13/american-investor-interested-building-seaport-jambi.html

  • An investor from the United States has declared its intention to build a deep seaport for ocean-going vessels in Jambi, the Jambi Investment Board (BPMD)
  • because of Jambi’s abundant natural resources.
  • “Constructing the deep seaport is very important as investors are reluctant to come to Jambi due to the absence of such a port,” he said.
  • a feasibility study was still being conducted.
  • “Once finished, any vessel of any tonnage will be able to moor in the seaport,” h
  • “This will provide improved transportation for coal and plantation companies.”

Largest economy hotel in Asia Pacific opened in Bandung | The Jakarta Post
http://www.thejakartapost.com/news/2012/03/08/largest-economy-hotel-asia-pacific-opened-bandung.html

  • International hotel operator Accor officially opened the largest ibis hotel in the Asia Pacific region – the ibis Bandung Trans Studio – in Bandung
  • With new direct flights from Kuala Lumpur and Singapore, ibis Bandung Trans Studio is not only an ideal hotel for the Indonesian domestic market but also for regional travelers.
  • Accor is the largest hotel operator in Indonesia and has built up a hotel network of 46 hotels in 18 cities, which is still growing

Bulletin de veille : indicateurs économiques

Situation économique et financière de l’Indonésie (Janvier 2012)
http://www.tresor.economie.gouv.fr/File/334766

  • L’Indonésie peut se prévaloir de bons résultats économiques en 2011 (avec en particulier un taux de croissance du PIB qui devrait avoisiner les 6,5 %). Dans un contexte conjoncturel international dégradé, une modération de l’activité économique est certes attendue en 2012 (en raison, entre autres, d’un ralentissement annoncé des exportations à destination des Etats-Unis et de l’Europe), mais les perspectives demeurent solides : le FMI et la Banque Mondiale font ainsi état de prévisions de croissance supérieures à 6 %. A moyen terme, la réalisation du potentiel du pays reste néanmoins conditionnée par une accélération des réformes.

COLLOQUE SUR LES POLITIQUES ET PROCEDURES DE DIFFUSION POUR L’INVESTISSEMENT
http://www.amb-indonesie.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=250%3Acolloque-sur-les-politiques-et-procedures-de-diffusion-pour-linvestissement&catid=61%3Aeconomie&Itemid=26&lang=fr

  • AMBASSADE D’INDONESIE – PARIS, LE 13 FEVRIER 2012 Ce lundi 13 Février, l’Ambassade d’Indonésie à Paris a organisé un colloque sur la politique de diffusion et les procédures pour investir en Indonésie.

Le commerce extérieur de l’Indonésie en 2011 (Février 2012)
http://www.tresor.economie.gouv.fr/File/337635

  • En dépit d’un net ralentissement au cours des derniers mois de l’année, les échanges commerciaux indonésiens ont augmenté, en 2011, de 29 %. Malgré l’accélération plus rapide des importations (+30 %, à 176,1 Mds USD) que des exportations (+27 %, à 201,5 Mds USD), la balance commerciale indonésienne demeure excédentaire (+25,4 Mds USD).

Les échanges entre la France et l’Indonésie en 2011
http://www.tresor.economie.gouv.fr/File/337365

  • Malgré un net ralentissement en fin d’année, nos exportations vers l’Indonésie ont, en 2011, été marquées par la progression de l’ensemble de nos postes (+16,4 %, à 1,04 Md EUR), en particulier hors aéronautique. Elles dépassent le cap du milliard d’euros, pour la première fois depuis la crise asiatique de 1997-1998. Néanmoins, nos importations augmentant de façon symétrique (+16,6 %, à 1,77 Md EUR), notre déficit bilatéral se creuse (+17 %, à -730,8 MEUR).

INDONÉSIE: Jamais sans mon riz !
http://www.irinnews.org/fr/Report/94896/INDON%C3%89SIE-Jamais-sans-mon-riz

  • JAKARTA, 19 février 2012 (IRIN) – La tentative du gouvernement indonésien de réduire la consommation de riz s’est heurtée au manque de denrées alimentaires alternatives durables et à l’attachement culturel à cette céréale, selon des experts.

Corruption en Indonésie

Classé 110e sur 178 en termes de corruption[1], l’Indonésie peine à faire valoir son grand potentiel auprès des investisseurs étrangers.

Pourtant, cette problématique est au cœur des préoccupations de l’archipel, qui compte vivement sur les capitaux étrangers pour emmener son taux de croissance toujours plus haut. En effet, l’économie du pays n’a rien à envier aux grandes puissances émergentes en matière de progression, et le gouvernement travaille encore et toujours pour faciliter les IDE en simplifiant ses procédures et en ouvrant son territoire et ses secteurs florissants à qui souhaite parier sur leurs succès à venir. En 2010, ces investissements venus d’ailleurs ont atteint un montant sans précédent de 208,5 billions IDR (environ 175 milliards d’euros)[2].

Mais malgré ces indéniables performances, le développement économique de l’Indonésie reste entravé par des pratiques perverties qui repoussent les investisseurs étrangers, bien au fait des problèmes de gouvernance qui persistent et d’une politique anti-corruption qui perd en assiduité depuis la réélection en 2004 de Susilo Bambang Yudhoyono[3].

Ces pratiques s’appliquent principalement via la réglementation (licences et redevances) imposées par les fonctionnaires des administrations locales. Pendant de nombreuses années, les collectivités, villes et villages n’ont pas eu accès à suffisamment de fonds pour proposer des salaires décents aux fonctionnaires ou développer des services publics à hauteur de la demande. Les taux d’impôts locaux étaient plafonnés, et les pots de vin étaient essentiels au fonctionnement de l’économie locale, car les régions n’obtenaient pas les moyens nécessaires à leur développement[4].

En 2004, Joel Helman, expert de la lutte anti-corruption de la Banque Mondiale, s’est installé pour plusieurs mois à Jakarta pour coordonner les actions de la plateforme anti-corruption, fer de lance de la campagne électorale de Yudhoyono. La stratégie devait établir le lien entre la gouvernance, le terrain hostile aux investissements, et l’absence de prestations de services de qualité. Les premières mesures ont permis de renforcer les capacités des régions, pour améliorer leur gestion financière et leur autoriser plus d’ouverture (marchés publics et participation). Cette amélioration de la gouvernance laisse aux régions la responsabilité de construire leur réputation et d’attirer les investisseurs nationaux et étrangers. L’espoir était de faire émerger une nouvelle génération de leaders politiques basant leur programme sur les progrès de gouvernance et la lutte contre la corruption. L’établissement d’une Commission anti-corruption allait également dans ce sens, pour appuyer les réformes juridiques et judiciaires, et pour établir le dialogue avec le gouvernement et le public sur les suggestions d’amélioration et de renforcement. Un ensemble de mesures louables, et des efforts importants donc, mais les pratiques frauduleuses sont bien ancrées à différents niveaux, et le changement s’est avéré encore plus long que prévu[5].

En mai 2011, Muhammad Nazaruddin (un membre du parlement et ancien trésorier du Parti Démocratique de l’actuel Président Yudhoyono) est impliqué dans un scandale concernant la construction des dortoirs d’athlètes en prévision des Jeux d’ Asie du Sud-Est. Cet évènement a permis de mettre en lumière le fait que plus d’une décennie après la chute du dictateur indonésien Suharto et la fin de son régime dominé par la corruption, nombreux encore sont les fonctionnaires gouvernementaux, les législateurs et les hommes d’affaires qui continuent de se concerter sur l’attribution des contrats publics, des fonds budgétaires et des offres des grandes entreprises[6].

Ce scandale, parmi tant d’autres, torpille la popularité et la crédibilité de Yudhoyono, et compromet grandement les efforts du pays pour atteindre les niveaux d’investissement des nations asiatiques rivales. Hall Hill, professeur des économies d’Asie du Sud-Est à l’Université Nationale de Canberra, explique : « Under the old regime, corruption was highly organized and predictable, and now it’s highly disorganized and unpredictable. […]You knew who to pay, how much and what the payoff would be. Now, none of those are clear. »[7]. En effet, la corruption s’est complexifié depuis la fin du règne de Suharto, du fait de l’implication de fonctionnaires de rang inférieur (Jakob Friis Sorensen, directeur régional de PT Maersk Indonesia), car dans le processus de décentralisation, chaque échelon hiérarchique essaye de tirer son épingle du jeu. Les investisseurs nationaux et étrangers doivent donc faire face à un nouvel environnement, plus labyrinthique et plus frustrant.

La corruption actuelle décourage les investisseurs de s’engager dans les projets de routes et d’usines, et la KPK (Commission anti-corruption) a reçu plus de 50 000 plaintes publiques depuis 2004. Mais la décentralisation fait partie de la transformation démocratique de l’Indonésie, et c’est une évolution à laquelle il faut laisser du temps pour se stabiliser et s’assainir. Les analystes de HSBC ont estimé qu’une augmentation des investissements permettraient une augmentation de la croissance de plus de 8% d’ici 2020 (alors que le taux annuel moyen d’expansion a été de 5,2% de 2000 à 2010).

L’Indonésie a donc tout à gagner dans sa lutte contre la corruption, et les récents scandales (qui ont éclaté alors que les investissements privés augmentaient considérablement) vont sans aucun doute pousser le Parti Démocratique à être plus attentif aux les agissements de ses membres.

Ainsi, même s’il est encore trop tôt pour considérer le problème sous contrôle, l’Indonésie dispose de tous les outils nécessaires, et des résultats significatifs devraient pouvoir s’observer au cours de la décennie à venir.


[1] Transparency International

[2] « Guide d’investissement en Indonésie », PT Data Consult, 2011

[3] « La corruption en Indonésie, l’élite contre les peuples », RFI , Solenn Honorine, 2011

[4] « Corruption in Indonesia », J. Vernon Henderson (Brown University), 2004

[5] « L’Indonésie s’attaque à la corruption », La Banque Mondiale, 2004

[6] « Corruption everywhere », The Economist, 2011

[7] « Envelopes of cash show Indonesia corruption rivaling Suharto era », Jakarta Blog, 2011

Les chiffres clés économiques de l’indonésie

Population  239 millions d’habitants (2010 Banque Mondiale)

Croissance PIB + 6,3 % en 2011 ; + 6,5% en 2013 (FMI)

Commerce de marchandises en % du PIB 42,9 % 2009 (Banque Mondiale)

Commerce de Service en % du PIB 11,4 % en 2010 (Banque Mondiale)

Risque Pays B (Coface Avril 2011)

Liberté Economique 56/100 (2011 Index of Economic Freedom)

Les 5 premiers fournisseurs en PDM (2010 Global Trade Atlas)

Chine 15,09 %

Singapour 14,9 %

Japon  12,5 %

Etats-Unis 6,92 %

Malaisie 6,35 %

La France est classée au 16e rang.

Liens directs vers des statistiques complètes

OCDE http://stats.oecd.org/Index.aspx?QueryId=32519&lang=fr